Et après le transfert embryonnaire ?
L’aptitude de l’endomètre (cellules de la cavité utérine) à accueillir un embryon reste une énigme malgré des approches diagnostiques sophistiquées.
Avant la FIV, la stimulation ovarienne permet une croissance cellulaire rapide et active la préparation de l’endomètre à recevoir l’embryon.
L’endomètre anticipe donc sa maturation : il a deux à trois jours d’avance. Ensuite, la progestérone sécrétée par les ovaires offre à l’endomètre une « fenêtre implantatoire » (durée pendant laquelle un embryon peut s’implanter) précise et relativement courte selon les cas.
C’est pourquoi, lors d’un processus de FIV, votre médecin pourra vous proposer la prise de progestérone pour aider l’implantation embryonnaire et pour minimiser les contractions de l’utérus qui pourraient expulser une partie des embryons transférés. Tous les autres adjuvants ont une efficacité aujourd’hui non reconnue (aspirine, cortisone, anticoagulants, anticontractions utérines etc…).
Le dialogue entre l’embryon et l’endomètre reste un vaste champ de recherche
Une fois le transfert effectué, vous devrez attendre 2 semaines pour effectuer votre test de grossesse et enfin savoir si la FIV a fonctionné.